Cargos du passé

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"CAPITAINE RODIER " ID 5606075

Le Navire de type 6.800 tonnes.

Fait partie d'une série de 9 unités commandée par l'Etat au titre de la reconstruction de la flotte marchande après le conflit.

Construit aux Ateliers et Chantiers de la Gironde, Le Havre, Harfleur. Commande de l'Etat français.

Mis sur cale en 1923. Lancé le 17 août 1923.

Livraison le 3 décembre 1923. YN n° 13

 

1921,

Par convention du 23 novembre 1921 entre l'Etat et la Société des Armateurs Français, ces derniers assurent le suivi de la construction du navire, la mise en service et l'exploitation provisoire avant la vente avec droit de préemption pour l'achat sous réserve du service par priorité des lignes subventionnées par l'Etat et des armateurs recevant des navires en compensation de pertes.

 

1923,

Le 3 décembre, il est pris en charge par le gouvernement français sous le nom de "Capitaine Rodier".

Le 4 décembre au soir est sorti en mer pour procéder à ses essais. Est rentré dans l'après midi  du lendemain. (Ouest-Eclair, 1923-12-07)

Le Havre, 5 décembre, le steamer "Capitaine Rodier" est sorti hier soir pour procéder à des essais. Il est rentré cet après-midi.   (Ouest-Eclair, 1923-12-06)

Décembre, Le steamer "Capitaine Rodier", parti mercredi de Rotterdam, a signalé par radio qu'il avait de légères avaries causées par la tempête, mais qu'il a continué sa route. (Ouest-Eclair, 1923-12-23).

Le Havre, 22 décembre, le steamer "Capitaine Rodier" , qui était parti pour Rotterdam est rentré en relâche. Il a une légère avarie dans sa machine.  (Ouest-Eclair, 1923-12-24).

 

1924,

Dans le cadre de la liquidation de la flotte d'État du août 1911 et de la fin de la mission du Bureau National des Charbons du 1er mars 1912, il est mis en vente. Il sera acheté le 19 juillet par la Compagnie Delmas Vieljeux en association avec la Fermière des chemins de Fer Tunisiens et rebaptisé "Kairouan". Constitution d'une association en participation avec la Compagnie Delmas Frères et Vieljeux, la Société générale de houilles et agglomérés et la Société tunisienne de houilles et agglomérés, pour l'acquisition de deux navires charbonniers de la flotte d'État, les S/S « Capitaine Boivin » et « Capitaine Rodier », rebaptisés "Medjerdah" et "Kairouan".

 

1925,

En mai, les Chantiers Navals Delmas-Vieljeux achèvent, à La Pallice, d'importantes transformations pour l'affecter au transport des bois sur la ligne du Gabon.

Le 14 juin, au cours d'un voyage Port-Talbot/Las Palmas avec un cargaison de houille, il doit relâcher dans le port de Brest pour avarie de pompe. Il reprendra sa destination le 17 juin.

 

1930 : Le 5 mai, il s'échoue par brouillard à la sortie du port de Rotterdam. Étant parvenu à se dégager sans assistance, il reprend son voyage sans dégâts apparents.

 

1931, Une explosion à bord du "Kairouan".

Londres. 29 septembre. On télégraphie de Swansea qu'une explosion s'est produite à bord du "Kairouan" mais elle n'a occasionné que de très légères avaries et il n'a pas été nécessaire de défaire le chargement. (Ouest-Eclair, 1931-10-01).

 

1934, Naufragé près de Cape Juby le 3 novembre vers 3h30. Perte totale.

LE CARGO « KAIROUAN » DANS UNE POSITION CRITIQUE.

Le cargo français de 4.800 tonnes "Kairouan", de la Compagnie Delmas Frères et Vielleux, s'est échoué près du cap Juby (Rio de Oro).

Il est probable que l'on devra renoncer à sauver le navire et sa cargaison, tous les efforts tentés pour le renflouer étant demeurés vains. L'équipage abandonnerait le navire demain. (Ouest-Eclair, 1934-11-07).

 

Le "Kairouan" est considéré comme perdu.

L'équipage sera rapatrié par Las Palmas.

Ainsi que nous l'avons annoncé dans nos éditions de mercredi, le cargo "Kairouan", de 7.000 tonnes, appartenant à la Compagnie Delmas-Vieljeux, de La Rochelle, commandant Carpier, comprenant neuf officiers et 27 hommes d'équipage, s'est échoué par suite de
brume, le 3 novembre à 3 heures au Cap Juby.

Les derniers télégrammes reçus ne laissent pas d'espoir de sauver ce navire, qui n'a pu être déséchoué. malgré les efforts de deux vapeurs espagnols. La Cie Delmas-Vieljeux nous informe que l'équipage doit s'embarquer le 12 novembre à destination de Las Palmas, où il arrivera le 13, et d'où il sera rapatrié en France à la première occasion. Cependant, le commandant , le chef-mécanicien. M. Roy. le maitre d'équipage. M. Gabriel, et le restaurateur, demeureront au Cap Juby. afin de garder l'épave jusqu'au moment où les assureurs, à qui elle sera délaissée, en prendront possession.

Par conséquent, aux dernières nouvelles, l'équipage tout entier officiers et homme, était sain et sauf.  (Ouest-Eclair, 1934-11-09).

 

ON A PERDU TOUT ESPOIR DE SAUVER LE CARGO « KAIROUAN ».

Londres, le 19 novembre. Ainsi que L'Ouest-Eclair l'a déjà annoncé, des remorqueurs étalent partis de La Rochelle pour tenter de renflouer le cargo "Kairouan", échoué au large du cap Juby.

Le "Kairouan" n'a pu être dégagé et l'on a maintenant perdu tout espoir de sauver le navire dont la perte est totale. .  (Ouest-Eclair, 1934-11-20).

 

 

Révision 2012-06-06

 

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