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Opérations de remorquages et sauvetages.
1953,
Développement des services de remorquage de L'URO en Afrique : CONAKRY
On connaît l'accroissement du trafic de Dakar depuis la guerre. Par le développement de ses installations portuaires, Dakar est devenue la véritable "station service" de l'Atlantique au croisement des routes eurafricaines et de celles d'Amérique du Sud vers l'Europe.
L'organisation d'un service de remorquage était vite devenue indispensable et l'Union des Remorqueurs de l'Océan en collaboration avec d'autres Sociétés locales avait répondu à cette nécessité en créant l'Union des Remorqueurs de Dakar.
Nous sommes heureux aujourd'hui d'annoncer la création de l'Union des Remorqueurs de Conakry.
Conakry, débouché naturel de la Guinée Française (bananes, palmiste, cacao, café) est en passe de devenir un port très important avec la mise en exploitation d'un important gisement minier dans le tout proche arrière-pays.
Il faut, pour assurer l'évacuation de ce minerai de fer, accroître les installations portuaires et développer de nouveaux quais.
Bientôt, Conakry sera ainsi pourvu au total de 300 mètres de quais à 11 mètres, 900 mètres de quais à 7/8.50 mm, 420 mètres de quais à 4 mètres, 90 mètres de quais à 2 mètres.
En 1952, Conakry manipulait 320.000 tonnes (à l'importation et à l'exportation).
En 1953 (les exportations de minerai ayant commencé en février 1953),ce trafic sera d'environ 1.200.000 tonnes. On estime que les exportations de minerai qui auront été d'environ 900.000 tonnes en 1953, passeront en 1954 à 1.200.000 tonnes pour atteindre 3.000.000 de tonnes en 1957.
Par ailleurs il faudra ajouter à ces chiffres l'exportation d'aluminium qui pourra être produit dans un proche avenir dans la région de Kindia.
Les perspectives du Port de Conakry sont donc très favorables et nous pensons que les Armements seront satisfaits des services de l'Union des Remorqueurs de Conakry qui mettra en service dès la fin de 1953, deux remorqueurs à moteur, l'un de 800 CV et l'autre de 500 CV.
