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"ABIDJAN", remorquage, vie à bord. La vie de famille au remorquage. Il y a cinquante ans, rejoindre Abidjan n'était pas aussi aisé que maintenant, cela pouvait s'apparenter à une véritable expédition. Soit on prenait l'un des paquebots desservant les ports africains, soit on prenait un avion de la ligne Marseille -Abidjan avec de nombreuses escales techniques pour le ravitaillement. Pour le logement, le SAINT LAURENT fut la deuxième maison familiale du Patron pendant 4 années et l'ASSINIE pendant 1 an. Par la suite l'U.R.A. a obtenu une concession à TREICHEVILLE pour des logements. Ainsi que je l'ai déjà dit, il y avait pénurie de logements en Côte d'Ivoire et les quelques locations existantes étaient à des prix dépassant mes possibilités financières. C'est dans ces conditions que le capitaine du Vridi et le chef-mécanicien qui étaient mariés logèrent sur le remorqueur. L'état-major de l'Assinie composé de célibataires s'installèrent à bord. Lorsque le Vridi était amené à appareiller pour une manœuvre en lagune, les épouses des deux officiers débarquaient et s'installaient en attendant le retour du bateau dans le magasin que nous avions dans la baie du Banco, où se trouvait le poste d'accostage des remorqueurs. Ce n'était pas l'idéal évidemment. D'autre part, les locaux d'habitation du Vridi étaient exigus et plus que rudimentaires. Je dois avouer qu'après quelques mois les femmes restèrent à bord pendant les manœuvres. Lorsqu'il m'incombait d'être sur la passerelle d'un navire en ma qualité de pilote et que le remorqueur Vridi nous assistait dans la manœuvre, je me souviens de l'étonnement du commandant qui trouvait assez original l'étalage sur les cartahus de sous-vêtements qui, en règle générale, sont assez peu utilisés par l'inscrit maritime moyen. Un tel spectacle dans un port comme Le Havre ou Dunkerque aurait mobilisé les autorités portuaires et sans nul doute les syndicats. (Georges Carus).
Photos coll. J. Draoulec Remises de médailles "Après le travail la détente , une réunion qui fait toujours plaisir de savoir l' importance et l' estime que l 'on vous porte, pour les nombreux remorquages et les sauvetages en mer difficiles avec la barre sur les côtes Africaines. Un exemple le Sénégal, arrachement des bittes du pont arrière de chaque côté, il ne rester plus qu'à ceinturer le château arrière malheureusement malgré tous ces efforts,la mer n'a pas voulue, il faut aussi savoir que le remorqueur talonne sur le fond sableux pour être sur de l 'approche pour la touline lancement à la main pour avoir un résultat heureux pour le matelot, pas de canon de lancement à cette époque pour ce qui est des chalutiers en bois normalement le temps d 'arriver sur les lieux, la mer à déjà fait son travail." La vie à bord du "petit mousse" J. Draoulec sur "Assinie" |
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