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"CAPITAINE WINCKLER " ID No: 1167805 (SENNEVILLE)
Construit en 1922, chantier Dubigeon, Nantes Chantenay. Livraison février 1922. Pour le compte du Gouvernement français.
1921, Par convention du 23 novembre 1921 entre l'Etat et la Société des Armateurs Français, ces derniers assurent le suivi de la construction du navire, la mise en service et l'exploitation provisoire avant la vente avec droit de préemption pour l'achat sous réserve du service par priorité des lignes subventionnées par l'Etat et des armateurs recevant des navires en compensation de pertes.
1922, En avaries. Saint-Nazaire, 4 mars. En accostant le quai de marée, à son entrée dans l'avant port de Saint-Nazaire, le vapeur "Capitaine Winckler", descendu de Saint-Nazaire pour essais a buté fortement. Cet ouvrage a été endommagé et le navire lui même a eu des avaries. (Ouest-Eclair, C, 1922-03-06).
Destiné aux Chargeurs de l'Ouest, est transféré le 3 mai 1922 à la Compagnie Générale Transatlantique, en remplacement du "Finistere" coulé pendant la guerre. Conserve son nom, affecté au transport de charbon entre Cardiff et Le Havre.
1923, vente de navire Le Havre, 10 décembre. La Cie générale Transatlantique a cédé le steamer "Capitaine Winckler" aux Chargeurs de l'Ouest. (Ouest-Eclair, 1923-12-11).
1924, Echangé en mars avec le "Breizh Izel" des Chargeurs de l'Ouest qui devient le "Caracoli". Renommé "Kervegan", Société Anonyme des Chargeurs de l'Ouest.
Evènements de Mer. Echouement. Cherbourg, 9 janvier. Le vapeur "Capitaine Winckler" s'est échoué vers 5 heures du matin, le 9, au Cap gris Nez, par suite du temps bouché et de la neige. Des remorqueurs sont sur les lieux. (Ouest-Eclair, C, 1924-01-11). Calais, dans la nuit du 8 au 9 janvier 1924, le "Capitaine Winckler" appartenant à la Compagnie des Chargeurs de l'Ouest à Nantes, son port d'attache, vint s'échouer au Blanc Nez alors qu'il se dirigeait sur Dunkerque pour y décharger une cargaison de fonte, sa position devenue très critique obligea l'équipage a abandonner le navire dans la matinée du 9 janvier, et les hommes se rendirent à l'inscription Maritime de Calais qui prit soin de leur rapatriement. Cherbourg, 24 janvier. La Préfecture maritime est informée que le vapeur "Capitaine Winckler" , qui s'était échoué au Cap Blanc Nez, a été renfloué et remorqué à Calais. (Ouest-Eclair, C, 1924-01-25).
Les avaries du "Capitaine Winckler". Dunkerque, 31 janvier. Le steamer "Capitaine Winckler" qui s'échoua près du Cap Gris Nez et qu'on considéra pendant plusieurs jours comme perdu; a été renfloué tout dernièrement et amené au port de Dunkerque. Le "Capitaine Winckler" a beaucoup souffert de son échouement. De l'avant à l'arrière, ses "fonds" sont bosselés et roués. A la poupe, l'étambot et le gouvernail ont été arrachés par la vague au moment de l'échouement. Une pale d'hélice est brisée à son extrémité et l'armature puissante qui supporte l'appareil de propulsion est déviée sur la gauche. Enfin à l'intérieur, une chaudière a été complètement détériorée par l'eau de mer, tandis que la machine se trouve dénivelée. Quant aux membrures qui doublent le fond du steamer, elles sont complètement déformées, quatre rangées de tôles, tant à droite qu'a gauche. Le "Capitaine Winckler" fera dans ces conditions l'objet de travaux très importants qui paraissent devoir être mis en adjudication et dont la durée s'étendrait à plus de trois mois. (Ouest-Eclair, C, 1924-02-02).
Navires en avaries. Le Havre, 23 juin. Le steamer "Capitaine Winckler", venant d'Anvers, est passé en rade du Havre hier soir, faisant route pour Rouen. Il avait subi des avaries dans sa superstructure et perdu un écubier ainsi que son ancre de bâbord pendant un abordage en Manche avec le steamer anglais "Tuscanstar"..
1940, Saisi à l’armistice de juin 1940 par les britanniques à Milford Haven. Reprend la mer pour le compte du Ministry of War Transport, géré par E. Thomas Radcliffe.
1941, Quitte Saint John au Canada le 17 janvier 1941 avec un chargement de pâte à papier. Après escale à Halifax qu’il quitte en convoi le 9 février, perd celui-ci le même jour par très gros temps. Se trouvant par 43° 40’ nord et 61° 33’ ouest, envoi un appel de détresse signalant qu’il est en danger de chavirer. Plus de nouvelles, des épaves et balles de papier sont retrouvées quelques jours plus tard sur la côte de Nouvelle Ecosse. (Ouest-Eclair, 5 novembre 1941 BN Gallica)
Révision 2012-06-03
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