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"EGLANTINE" IMO 6802577
Construit sur les plans des Chantiers de Penhoët, a des caractéristiques pratiquement identiques à celles de son sister ship "Hermine", cependant, certaines modifications ont été apportées dans la structure du navire, en particulier compte tenu des méthodes de préfabrication des chantiers de Dunkerque. La grande différence technique vient de la mise en place d'une hélice à pales orientables Kamewa, donnant une grande souplesse de manoeuvre, simplifiant le moteur principal et supprimant l'automatisation de celui-ci. Le lancement eut lieu le 18 novembre 1967. Il fut baptisé et livré le 28 février 1968. Ce fut le premier "tramp" de l'U.I.M. à hélice à pas variable et le plus grand navire affrété sur les grands lacs canadiens. Ce charbonnier présente un port en lourd de 31 065 t, une longueur de 196,58 m, un moteur Burmeister de 10500 CV, pour une vitesse de 17 nœuds. Il est doté de sept cales sans moyens autonomes de déchargement. Il a reçu la plus haute cote prévue par le Bureau Veritas, il répond aux prescriptions de la Convention Internationale sur les lignes de charge 1966 et de la Convention de Londres 1960, pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. "Eglantine" satisfait également aux règlements de navigation dans le canal de Suez, le canal de Panama et celui du Saint-Laurent. Grâce à ses sept cales, il permet des chargements variés et est utilisé principalement aux transports de céréales, de charbon, de minerais et d'acier. Le suivi de la construction à Dunkerque fut assuré par M. Michel Goaec inspecteur mécanicien d'armement. Le suivi de la finition de sa construction, sa mise en service, l'Armement du navire et sa réception ont été assurés par le Commandant M. Le Scornet et le Chef mécanicien M. Rogel.
Reportages Eglantine, avaries et réparations diverses.
1969, "HERMINE" et "EGLANTINE" n'ont pas démenti nos espoirs. Ces deux unités représentent la moitié du produit de la flotte ; ils couvrent leur amortissement ainsi que leurs charges financières. Nous avons connu quelques difficultés pendant l'hiver 1968-1969 à cause des grèves américaines de dockers. Le trafic de et vers les U.S.A. a été interrompu et les autres courants ont tout naturellement connu des baisses sensibles de fret. L'exploitation de ces navires sur les Grands Lacs a été bonne ; les rotations ont été écourtées de quelques jours et il faut voir dans ce fait la principale raison de nos bons résultats ; nous avons même réussi un cinquième voyage avec "HERMINE".
1970, Avril : Le 4 avril il fut le premier navire de mer à ouvrir la saison du Seaway. C'était la première fois depuis l'ouverture de la voie maritime qu'un navire français avait un tel honneur. Cdt Le scornet. Le 20 avril échouement dans la rivière Saint-Clair, dans le travers de Dow Chemical.
1971, Septembre : Nebam, Ijmuiden, Hollande, 13 septembre 1971. La millionième tonne d'acier embarquée sur un navire U.I.M.
1972, Avril : "Eglantine" fut le premier navire de la compagnie à se présenter à Montréal pour l'ouverture du Seaway. Arrivé le 8 avril à 16 h, il n'entrait dans le Seaway que le 12 avril à 17 h. Date d'ouverture encore un peu trop prématurée le navire devait rencontrer de très grandes difficultés pour atteindre Cleveland, son premier port de déchargement, le 18 avril au soir. Août : Le novice se plaignant de violents maux d'estomac et de tête est hospitalisé à l'hôpital des marins pour observations le 23 et décédait à l'hôpital dans la matinée du 25. Décembre : En décembre, un nouveau genre de fret inhabituel pour un vraquier puisqu'il s'agit du transport de machines agricoles chargées à Zeebrugge pour Houston. Lors du chargement, Mme L'Her, M. Thomas et M. Legrele, des services d'Unitramp se sont rendus à bord et ont fait la traversée Rotterdam-Zeebrugge pour examiner les problèmes posés par ce nouveau genre de fret.
1973, "Ondine", "Eglantine" et "Hermine" ont effectué des transports de céréales pour le continent au départ de la côte Est des Etats-Unis ou du golfe du Mexique. Décembre : A bord de l' "Eglantine", depuis le 20 décembre 1973, est embarquée à titre de stagiaire et après avoir effectué un stage d'initiation nautique à l' E.A.M. du Havre, Mlle Jacqueline Le Pors, qui est une des premières jeunes files ayant décidé de faire une carrière maritime. Son embarquement a d'ailleurs déjà fait l'objet de quelques commentaires dans la presse et en particulier un journal de jeunes, «Record», publie un compte rendu dont nous citons quelques extraits, en laissant à ce journal la responsabilité de l'interview qu'il a obtenue de Mlle Le Pors : « ...Même si je passe auprès de certains de mes amis pour une farfelue cela ne me dérange pas. L'important pour moi est de faire quelque chose qui me passionne et qui m'oblige à me secouer. Je ne comprends pas pourquoi il est si difficile pour les filles d'accéder aux métiers de la mer. Il y a pourtant plus de débouchés que sur la terre ! » Ce même journal précise que Mlle Le Pors avait essuyé le refus ou l'indifférence de 25 compagnies avant d'embarquer sur l' "Eglantine"... L'U.I.M. souhaite n'avoir pas à regretter d'avoir été moins misogyne que les autres armements et d'avoir, au contraire, ouvert la voie à de nouvelles carrières féminines.
1974, Février : Arrêt technique Dunkerque, du 28 février au 15 mars. Mai : Le maître mécanicien M. H.... du m/s "Eglantine" a dû débarquer d'urgence le 5 mai 1974 à Duluth (Minnesota) pour être hospitalisé à la suite d'une chute dans le compartiment machine. Ce marin est resté en observation et traitement à l'hôpital « St Luke » pendant une quinzaine de jours. Rapatrié le 24 mai, il poursuit à son domicile sa convalescence et son état général de santé s'améliore rapidement. Avril : GREVE DU PILOTAGE DANS LE SAINT-LAURENT Le 8 avril, les pilotes du district central du Saint-Laurent, de Québec à Montréal, ont décidé de suspendre leur service pour une durée indéterminée. Ce mouvement a ensuite été suivi par la totalité des secteurs de pilotage et le trafic a été stoppé depuis l'Escoumains jusqu'à Montréal. Cette grève avait pour but d'appuyer les revendications des pilotes pour le renouvellement de leur contrat expiré depuis le 31 mars. "Eglantine" arrivé le 9 avril puis "Ondine" arrivé le 10 avril ont été immobilisés dès les premiers jours et ont dû aller en aval de Québec. Ce n'est que le 21 avril que le trafic a pu reprendre avec des retards importants de transit en raison de l'encombrement. Août : Au cours de son troisième voyage des Grands Lacs, a été victime le 11 août, d'une avarie qu'aucune des unités de la Flotte n'avait encore jamais subie. Le navire étant "down bound", la défaillance d'un injecteur du moteur principal a contraint le commandant à mouiller durant le temps de la réparation. Compte tenu de l'étroitesse du chenal en aval de Détroit, c'est la ligne de mouillage arrière qui fut utilisée, le violent courant habituel venant évidemment de l'arrière. L'injecteur remplacé, des circonstances, mal éclaircies encore, ont voulu qu'à la fin de la remontée de la chaîne, celle-ci se prenne dans l'hélice Kamewa de telle manière que l'ancre elle-même vienne .. capeler " la sortie du tube d'étambot et la boîte du dispositif d'étanchéité arrière de l'arbre porte hélice. Il a donc fallu faire appel aux scaphandriers d'une firme bien outillée pour libérer ancre et chaîne, ce qui a pu être réalisé après 48 heures de travail sans relâche. Trois des quatre pales de l'hélice avaient été touchées et nous avons dû faire passer le navire en cale sèche après son déchargement de grains à Amsterdam. En plus des trois pales avariées, qui ont justifié la visite de l'hélice et de l'arbre porte hélice, nous avons dû réparer le gouvernail dont le safran était crevé (la chaîne ayant été coincée entre celui-ci et l'arrière du moyeu) et remplacer tout le dispositif de l'étanchéité d'arbre porte hélice gravement déformé et cassé. Au total, dans cette aventure, "Eglantine" a perdu 16 jours d'exploitation.
1975, Avril : Le propulseur d'étrave, réparé par la Société Pleuger, après une fausse manœuvre des Chantiers Hollandais, a été remonté par le constructeur fin avril, à Bremerhaven. A la mer, les vibrations entraînées par le moteur principal avaient fait l'objet de différentes modifications sans résultat important. Il a été procédé à une nouvelle étude et à un nouvel essai (libération de tenue de carlinguage) qui semble avoir donné, pour le moment, un bon résultat.
1976, Février : Le 19 février, sur le m/s "Eglantine" qui se rendait du Havre à Maputo (ex Lourenco Marques) M. V..........., officier radio-électricien a fait une chute sur le pont. Le jour même dans l'après-midi après maints efforts le cdt Keravec réussissait à nous avoir en phonie par le truchement de St-Lys Radio et demandait l'autorisation de se dérouter sur Freetown (Sierra Leone) pour débarquer M. V..........., son radio et si possible embarquer M. G........ du m/s "Hermine" qui se trouvait dans les parages et qui remontait de Maputo sur Le Havre. Le 20 février M. G........ embarquait sur l'Eglantine et M. V........... était hospitalisé à Freetown. Il était diagnostiquée une fracture du col du fémur et il était décidé de le rapatrier sur Paris par le premier avion accompagné par un médecin. M. V........... a été hospitalisé à l'hôpital Foch et a subi une intervention chirurgicale importante le lundi 1er mars puisqu'elle a duré 5 heures. M. V........... est maintenant entré au Centre de Rééducation des Jockeys, à Chantilly Mars : Devait charger a Maputo (anciennement Lourenço Marques et a été détourne sur Richard's Bay où il devait charger fin mars, avant même l'inauguration officielle du port, prévue pour les premiers jours d'avril. Richard's Bay (au nord de Durban) qui est le nouveau port charbonnier moderne, construit par les Charbonnages Sud-Africains est fait dans un premier temps, pour des navires de 80.000 t. et pourra recevoir par la suite des navires de 120.000 t. Après 22 jours d'attente à Durban, "Eglantine" a été le premier navire à charger du charbon aux nouvelles installations de Richard's Bay. Son chargement a été interrompu pour un bref renvoi sur rade, qui a permis aux Autorités Sud-africaines d'inaugurer officiellement le port avec un autre navire !... ce dernier ayant à son tour été mis sur rade pour finir l' .. "Eglantine" !... Mai : Le 13, pour la première fois à Rouen, l'arrêt technique ayant été différé pour permettre trois voyage Pologne-Rouen, ce port devant recevoir 745.000t de charbon en provenance des ports russes de Baltique et des ports polonais en 1976. Juin : A été arrêté pour réparations du 16 juin au 1er juillet aux Ateliers Français de l'Ouest à Saint-Nazaire. Le principal travail consistait à reprendre toute l'assise du moteur principal sur une base de résine spéciale. (Ce procédé remplace les anciennes cales d'acier). Le calage sur résine plastique du moteur principal a été effectué comme précédemment sur l' "Hermine". Ce calage semble maintenant avoir donné de bons résultats. Juillet : A Rouen, s'est échoué à son poste de déchargement le 12 juillet, 2 heures avant les basses eaux. Novembre : En arrivant à Détroit, le 11 novembre, a dû heurter un corps inconnu et s'est fait une voie d'eau dans les ballasts 1 et 2. On peut remarquer que, depuis quelque temps, les avaries dans le Seaway sont importantes: échouements, abordages... A la suite de cette avarie, "Eglantine" a été réparé provisoirement avec de grosses difficultés, en Amérique, après qu'une équipe de plongeurs spécialisés ait obturé les brèches larges de 5 à 8 cm et longues de 1 m qui s'étalaient sur les deux ballasts.
1977,
1978, En cours d'année, présent dans le Golfe du Mexique. Juin : A réparé au chantier Verolme de Rotterdam, du 22 juin au dimanche 2 juillet 1978. Des difficultés ont eu lieu à la fin des travaux pour la remise en place de l'arbre porte-hélice qui a été visité. Lors de ces réparations, de nombreuses disparitions de matériel, même enfermé à clé, entre autres le poste de radio de la salle de récréation qui était pourtant boulonné, ont eu lieu. C'est à ce chantier qu'étaient en cours de dégazage, après vente à la ferraille, les restes du pétrolier "Eleni V" coupé en deux par le "Roseline". Novembre : ACCIDENT A BORD DE L' "EGLANTINE" : Lors d'une visite de cylindre du moteur principal, à Détroit, le 29 novembre, M. G....., Maître Graisseur, se trouvait dans le carter, en compagnie du Chef Mécanicien, lorsque, par suite d'une fausse manœuvre, le piston est retombé brutalement. M. G..... a eu l'extrémité du pied écrasé par la tige de piston. Débarqué aussitôt, il a été conduit à l'hôpital, où il a dû être amputé des cinq orteils. L'opération faite à Détroit a été bien réalisée. Il semble qu'il gardera l'usage de son pied. Conformément au contrat de rapatriement en cas d'accident, conclu par l'U.I.M. avec la Compagnie « la Concorde », M. G..... a été rapatrié chez lui, en Bretagne, par avions et ambulances. Une infirmière avait été spécialement envoyée de France pour l'accompagner dans ce voyage. Après installation d'une prothèse, M. G..... pourra reprendre son travail d'ici quatre à cinq mois.
1979, Mars : Est monté à Caen, le 9 mars, avec une cargaison de charbon. C'est un des plus longs navires qui soient monté à Caen. Au cours de sa dernière escale à Dunkerque, le remplacement d'une tôle de bordé de la soute tribord a pu être effectué en moins de 48 heures de travail, ce qui peut être considéré comme une performance de la part des chantiers (Beliard Crighton). Le dégazage et le nettoyage de la soute avaient été préparés par le bord et les chantiers ont été étonnés de la qualité de la présentation de ce compartiment. Au cours de cette même escale, l'arbre primaire du guindeau tribord, qui avait été cassé à la fin du dernier voyage Grands Lacs, a pu être remis en place en un délai également très court. Toutefois, le moteur électrique a dû être renvoyé chez le constructeur, pour vérification, et remis en place à Caen. Avril : Détroit, remise de la McMaster Cup décernée annuellement au premier navire étranger de la saison, Cdt Le Scornet, avec 5.175 tonnes de coils pour Ford Motors. (Detroit Free Press, 1979-04-13). Août : Arrivé sur rade de Caen le 6 août venant de Narvik, a dû attendre 15 jours avant d'avoir un poste de déchargement. Il est à noter que la cargaison de 20 831 T de minerai que transportait l'"Eglantine" représente la plus grosse cargaison unitaire reçue dans le port de Caen, et à ce titre, a eu droit à des photos et articles dans la presse locale. Citons, entre autres, "Ouest-France" du 24 août qui publiait une photo du navire accompagnée du texte ci-dessous : " Le trafic maritime semble avoir été particulièrement intense sur le port de Caen, ce mois-ci. En effet, quatre records ont été enregistrés durant la première quinzaine du mois d'août. Le 5, le "Kara", bateau finlandais, devait battre le record de tonnage toutes catégories, avec une cargaison de 19799 tonnes de charbon. l'ancien record, qui datait du 16 août 1978, était détenu par un bateau qui transportait une cargaison de 19550 tonnes. Quatre jours plus tard, le record devait être une nouvelle fois battu par un navire français " l'"Eglantine", en provenance de Narvik, qui transportait 20 831 tonnes de minerai. C'est le plus fort tonnage jamais inscrit dans le port de Caen." Septembre : Par ailleurs, à son arrivée à Ijmuiden, le 20 septembre, un contrôle de routine a montré que les boulons d'accouplement mèche/gouvernail étaient notablement desserrés; avarie dont l'origine est certainement imputable à une traversée dans les glaces en début de saison des Grands Lacs. La réparation a été effectuée sur place, en cours d'escale et a nécessité le remplacement des boulons et l'alésage des trous des deux plateaux d'accouplement. Octobre : Lors de sa montée à Hambourg le 15 octobre, le navire s'est échoué à la suite de l'arrêt brutal du moteur principal qui a été attribué à un mélange non homogène de fuel 380 CST livré à Montréal, c'est-à-dire d'une viscosité supérieure à celle qui avait été commandée (depuis un certain temps déjà, des armements étrangers se plaignent des qualités de fuel et pour l'U.l.M. ce serait le premier "avertissement" sérieux sur les risques qui peuvent se produire compte tenu de la dégradation actuelle des combustibles de soute). Décembre : "EGLANTINE", fin décembre, a pu effectuer un voyage de charbon Rouen-Philadelphie-Valence dans des conditions relativement favorables pour cette période de l'année. Les impératifs d'exploitation de ce navire ont empêché à deux reprises l'arrêt prévu pour carénage. Seul un nettoyage sous-marin de l'ensemble de la carène a été effectué en octobre, à Dunkerque, la salissure retardant énormément le navire dans sa marche. L'arrêt technique a commencé, à Marseille, le 23 janvier, aux Ateliers et Chantiers de Marseille-Provence .
1982, janvier : "EGLANTINE" est arrivée à Marseille le 22 janvier 1982, à 16 heures, en forme pour réparations. L'arrêt technique a eu lieu à Marseille (ACMP) du 22 janvier au 2 février. Pendant cet arrêt, les principaux travaux qui ont été effectués sont : carénage, peinture des cales, visites de nombreux attelages du moteur principal; réparation des cassures dans les top wing-tanks et au niveau du bouchain. Les cassures du bouchain sont du même type que celles constatées sur "Hermine", mais elles sont moins nombreuses et moins importantes. Elles sont probablement dues à la fatigue. Avril : A effectué essentiellement des voyages de cabotage avec du phosphate, de Casablanca sur Rouen et deux voyages de charbon, d'Immingham sur Rouen. Il a pu bénéficier de conditions de marée favorables pour monter à Rouen et a pu charger pratiquement à ses marques.
1983, A fait escale à Rouen, venant de Casablanca, avant de prendre une des rares cargaisons de charbon de l'A.T.I.C. pour cette année, de Baltimore sur Bordeaux. janvier : Avarie bordé bd et guindeau Td à Savannah le 28 janvier. Février : A Bordeaux, remises à bord par le Commandant Le Floch, le 15 février, de la médaille des 25 ans U.I.M., à M.M. François Le Scornet, capîtaine, Jacques Lozach, matelot, Jean-Pierre Damoy, Boulanger. Octobre : Prévu partir le 17 de Philadelphie sur Bordeaux pour une pleine cargaison de charbon A.T.I.C. Décembre : A été le dernier navire d'Unitramp à sortir des Lacs puisqu'il est sorti du Seaway le 15 décembre avec une cargaison de grain pour Avonmouth où le déchargement aura duré trente cinq jours. Ragage de chaînes sur rade Avonmouth le 27 décembre.
1984, janvier :
THE biggest dry bulk shipment to be received by thé Port of Bristol's granary System for more than six years is pictured being discharged. Six suction elevators were em-ployed at thé Royal Edward Dock to discharge thé 26,134 tonnes of animal feeding stuffs and grain cargo from thé 31,065 tonnes dead-weight bulk carrier Eglantine. The animal feeding stuffs portion of thé cargo, 18,259 tonnes consisting of various commodities in pellet form, was loaded in thé Gréât Lakes port of Thunder Bay. On completion thé vessel sailed to Port Cartier on thé St. Lawrence Seaway to top up with 7,875 tonnes of Canadian wheat. This substantial cargo, imported by thé London-based eomp?*} Xcan Grain (Europe) Ltd. forms a part of thé Port of Bristol's seasonal Gréât Lakes grain business. On this occasion thé animal feeding stuffs parce! is divided between J. Bibby Agriculture Ltd and BOCM Silcock Ltd, while thé Canadian wheat consignment will be transferred to thé Avonmouth (Old) Dock Hosegoods silo for Spillers Milling Ltd's account. Local ships agents are Hodder Whitwill Ltd based at Avonmouth Docks. The port's biggest comparable shipment was in 1977 when 27,315 tonnes of dry bulk cargo was discharged from thé vessel Atlantic Hope. LE DECHARGEMENT D'EGLANTINE : UNE PREMIERE POUR BRISTOL Extrait du LLOYD'S LIST du Vendredi 6 janvier 1984 (traduction partielle) "Vous pouvez voir sur cette photo le déchargement de la plus grosse cargaison de vrac sec qu'ait reçue l'ensemble grainier du port de Bristol au cours des six dernières années. Le Royal Edward Dock a utilisé six "aspirateurs" pour décharger, du vraquier de 31.065 T. Eglantine, les 26.134 T. de nourriture pour animaux et de grain. La nourriture pour animaux représentant 18.259 T. de la cargaison, en denrées diverses sous forme de palettes, a été chargée sur le navire au port de Thunder Bay, sur les Grands Lacs. Une fois chargé, le navire a pris la direction de Port-Cartier, sur le Saint Laurent pour prendre 7.875 T. de blé canadien. (...) La plus grosse cargaison dans ce port, comparable a celle-ci, fut celle de 1977 quand on déchargea 27.315 T. de vrac sec du navire Atlantic Hope." (Les Nouvelles UIM, n°9, 1984).Juillet : Continue ses voyages sur les Lacs américains; dernière rotation coke Dunkerque/Chicago puis grains Toledo/Gênes. Août : le 24, abordage avec le tanker norvégien "Credo". UN CABOTEUR BELGE PROVOQUE UN ABORDAGE ENTRE UN MINERALIER ET UN TANKER Vendredi dernier vers 13 H., le caboteur belge "INEZ" immatriculé à Anvers, transportant du gas-oil, s'engageait dans le détroit et, à hauteur de Calais, empruntait un couloir interdit. Peut-être son commandant était-il gêné par le brouillard épais ? Aux approches du Cap Gris-Nez, il n'effectuera pas la signalisation obligatoire pour tout navire transportant des matières dangereuses, mais la radio du bord put entendre les messages lancés par le CROSS Gris-Nez demandant a la vedette des Douanes "Vent d'Aval" de quitter Boulogne et d'aller intercepter le bâtiment en infraction. L' "INEZ" se trouvait alors entre le Cap Gris-Nez et Boulogne. Se sachant en situation irrégulière, le caboteur belge rectifia son cap pour reprendre la voie normale mais il provoqua alors un abordage entre deux bâtiments de commerce, le minéralier français "Eglantine" faisant route vers Leningrad avec un chargement de 30.000 T et le tanker norvégien "Credo", un navire de 120.000T. Le choc fut très rude et provoqua des dégâts importants aux deux navires. Le caboteur belge fut invité a gagner le port de Calais où il a été saisi en vertu d'une ordonnance rendue par le Tribunal de Commerce du lieu, sur requête de l'armement du navire français. ... L'enquête a été diligentée par la gendarmerie maritime du quartier de Boulogne." (LE MARIN - 24 août 1984); (Les Nouvelles UIM, n° 9, 1984). "UNE BARGE EGAREE DANS LE BROUILLARD AURAIT PROVOQUE LA COLLISION D'UN MINERALIER ET D'UN PETROLIER DANS LE PAS-DE-CALAIS Tombée en panne de radar dans l'épais brouillard qui recouvrait le Pas-de-Calais le 17 août, une barge pétrolière belge se serait égarée dans le couloir maritime opposé a celui qu'elle aurait dû emprunter. Un minéralier français, l'EGLANTINE dut alors l'éviter en virant sur tribord ce qui provoqua sa collision avec le pétrolier norvégien CREDO. Quoique sérieusement endommagés, les deux navires ont pu poursuivre leur route. L'équipage de la barge ne s'est aperçu de rien, le brouillard devait décidément être très épais. La vedette des douanes s'est chargée de l'arraisonner et l'a conduite au port de Calais où le Tribunal a pris une ordonnance de saisie pour préserver les intérêts des deux autres navires impliqués dans l'accident." (JOURNAL DE LA MARINE MARCHANDE - 23 août 1984); (Les Nouvelles UIM, n° 9, 1984). au 30 Octobre : a passé 20 jours à Ventspils pour mettre à terre une cargaison de blé embarquée à Rouen. Décembre : A effectué une dernière rotation dans les Grands Lacs dont a craint un moment qu'elle ne soit difficile. Entré dans le seaway le 21 novembre et, dès le lendemain, le pont levant de Valleyfield qui enjambe le seaway s'est bloqué à mi-hauteur, interdisant touts circulation aussi bien maritime que routière. très rapidement des centaines de navires de mer et lakers se sont trouvés immobilisés. Malgré tous les efforts des Autorités du seaway, le pont n'a pu être remis en état que le 9 décembre. Pendant ce temps "Eglantine" déchargeait puis rechargeait dans les Lacs et quittait Duluth le 11 décembre et arrivait à Montréal le 19.
1985, Novembre, la direction UIM envisage de passer le navire sous pavillon étranger.
1986, Février : Passé sous pavillon de Saint-Vincent le 1er février à Rotterdam. Deux officiers français, le reste de l'équipage est Sud-Coréens. Octobre : Vendu à Anvers le 30 octobre. U.I.M. & Wind Song Management- (HK) - Pavillon Saint Vincent.
1987, devenu "Eglantine", U.I.M. & Wind Song Management- (HK) - Kingston, Pavillon Saint Vincent.
1988, "Lato", Marazura Nav. SA - Grec, Pavillon Panama.
1992, "Dynamic Spirit", Owners: Freya Navigation Ltd. Management Company: Aurora Shipping S.A. Pavillon Panama.
1998, Démoli à Gadani Beach, Pakistan, arrivé 6 mai. Révision 2012-08-18
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