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La Société Maritime Auxiliaire Bérengier et Cie |
S.M.A.B.Cie MARSEILLE
L'UIM avait fondé en 1948 L'Armement Bérengier et Cie qui n'a
gardé, à partir de 1968, que les activités de transit, prenant alors pour
nouvelle raison sociale : Société Maritime Auxiliaire Bérengier et Cie.
Essentiellement axée sur les trafics d'exportation vers l'Afrique du Nord, la SMA Bérengier et Cie s'est diversifiée progressivement vers d'autres régions.
Depuis son siège social et son agence portuaire à Marseille, la société à animé un réseau d'agences intérieures à Paris, Lyon et Grenoble.
Pendant une dizaine d'années, avant et après les opérations militaires en ALGERIE, la flotte de navires rouliers de la filiale Marseillaise de l' U.I.M. - très indépendante et installée dans le port phocéen (après le rachat de l'armement BERENGIER et Cie) pour un trafic semi-régulier avec les ports méditerranéens du MAGHREB a suivi une évolution très positive avec une capacité de charge de 6 navires rouliers faisant suite à des vapeurs très classiques armés au cabotage, et en plus, un navire spécialisé dans les colis lourds ( «éléments de chaudières, véhicules industriels, chemins de fer et locomotives» etc. .. une organisation très serrée dans les rotations régulières de ces navires de petit calibre -) au départ de MARSEILLE avec un fret très divers et un retour d'ALGER, ORAN, BOUGIE, BONE ....avec des produits agricoles: primeurs et vin en cuves qui ont fait la richesse de ce pays -de plus, pendant les années militaires, la Compagnie a participé au transport de matériel et des engins et véhicules de l'armée et cela jusqu'en 1962.
Malheureusement dès l'indépendance, les relations franco-algériennes sont devenues mauvaises et les liaisons avec les ports algériens se sont détériorées et sont devenues très difficiles - les primeurs ont disparu alors que le nouveau régime s'est intéressé à l'industrie « lourde ».
Il a fallu se diversifier en créant dès 1977 une nouvelle ligne de rouliers sur ALEXANDRIE et les ports du LIBAN et de la SYRIE, mais cela n'a duré qu'un temps. Les difficultés se sont accumulées avec des partenaires qui raisonnent de façons différentes aux nôtres - la récession est aussi venue très rapidement - un trafic important a disparu en trois années et le port de MARSEILLE en a beaucoup souffert
Au début de cette période, nous avons assisté à la mise en service sous pavillon de l'U.I.M. d'un navire roulier récent de seconde main et cela en 1977 - le MN « MATHILDA» pris en charge en location coque nue avec une portée en lourd de 1.647 Tonnes métriques et une vitesse de 14 nœuds - (ne pas oublier que la distance marine entre MARSEILLE et ALGER est de 400 milles marins). Ce petit navire d'une silhouette sympathique n'est pas resté longtemps sous les couleurs de l'Armement et nous revenons toujours aux années de déclin d'un outil de travail bien rodé que l'on ne peut nommer que catastrophique !
1984 : propriété 91,57% U.I.M.
Sources :
Archives et publications UIM.
UN PERIPLE (Juillet 1942 à Mai 1983). Jacques Le FLOCH, C.L.C.
Révision 2012-08-06
