Union Française Maritime.
L' Union Française Maritime est créée le 26 octobre 1922, prend en charge exactement 159 unités réparties entre :
soit au total 97 unités en bois, auxquelles s'ajoutent :
qu'elle s'engage à vendre aux prix minima ainsi fixés :
A cela s'ajoute tout un lot d'appareils moteurs, évaporatoires, d'appareils auxiliaires, de matériel d'armement, etc. A titre d'exemple, citons : armoire 10 francs, table 5 francs, machine à écrire 50 francs, matelas en laine 15 francs, drap de lit 5 francs, serviette de toilette 0 fr 50, jumelles marines 20 francs, cloche de navire en bronze 10 francs, couvert en métal argenté 1 franc .... Tout ce matériel est neuf ... La société est constituée au capital de 1 million et groupe les associés suivants :
M. Roger Lafon est commissaire du Gouvernement auprès de la société et le secrétariat du conseil est assuré par M. Lucien Cauwès. M. John Dal Piaz, qui a été appelé à la présidence de la Compagnie Générale Transatlantique à la suite du décès de M. Pellerin de la Touche, prend la présidence de la nouvelle société, M. Henry Desprez en est le vice-président et M. Henri Cangardel administrateur-délégué. En tant que principal responsable et véritable cheville ouvrière de l'affaire, Henri Cangardel constitue l'encadrement de l'entreprise en y plaçant des hommes de confiance dont il a expérimenté les qualités. C'est ainsi qu'il appelle au secrétariat général
Ainsi secondé, Henri Cangardel crée, en outre, deux comités pour suivre de manière permanente l'étude des principales affaires : l'un pour la vente des navires; l'autre pour le remorquage. Pendant 12 ans — l'Union Française Maritime sera dissoute en 1934 — il va mener d'arrache-pied cette tâche considérable consistant à liquider au mieux des intérêts de l'État, en prenant un risque considérable — celui de réaliser la vente des navires à des conditions garantissant un produit minimum fixé dès le départ par la Convention de 1922 — une flotte de 175 navires disparates. Aux 159 unités ayant fait l'objet de la Convention de 1922, sont venu, en effet, s'ajouter une série supplémentaire de 7 navires de charge en exploitation, 4 vapeurs en cours de construction livrables dans le courant de l'année 1924 et 5 vapeurs à l'expiration de leurs contrats d'affrètement, qui ont fait l'objet d'une troisième Convention passée avec l'État par Henri Cangardel au nom de la Société Les Armateurs Français en date du 25 août 1923. En attendant la liquidation de cette flotte il s'agit d'en tirer le meilleur parti possible en diminuant au maximum les charges d'entretien et de gardiennage grâce à la suppression de la plupart des centres de liquidation qui avaient été ouverts dans les principaux ports du littoral : Dunkerque, Boulogne, Cherbourg, Lorient, Bordeaux et Marseille, en recherchant une utilisation rentable des unités valables. Pour ce qui est de la liquidation de la flotte d'État, elle est totalement achevée au début de 1929 : Henri Cangardel peut dire que l'Union Française Maritime a parfaitement réalisé la mission pour laquelle elle avait été constituée. Le produit brut de la liquidation dépasse 24 millions de francs, chiffre qui excède largement le prix minimum imposé et dégage de ce fait un boni appréciable que se partagent l'État (à concurrence de 80 %) et l'Union Française Maritime (à concurrence de 20 %) en application de l'article 6 de la Convention de 1922. Sources : Henri Cangardel armateur, Charles Offrey, Presse d'époque, Ouest-Eclair. Révision 2007-01-18
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