Dixmude 1918, 1614 tpl, 2.500 t, 480 HP, 2 moteurs diesel Skandia, 2 hélices. Puget Sound Bridge, Seattle, USA.
Armement : quatre canons de 90 et un de 105. Départ Savannah 15 mai.
Port armement Le Havre. Resta désarmé longtemps à Lorient.
30.07.1918 : le quatre-mâts Dixmude, armé en guerre, mouille en rade de Saint-Pierre & Miquelon 10-11.1918 : escorte armée des voiliers morutiers de retour des bancs de Terre-Neuve avec le Barleux. Après avoir débanqué vers le 20 octobre, le convoi formé d’une douzaine de voiliers armés chacun de deux canons de 47 mm, bien que disloqué par le mauvais temps, est attaqué à 500 milles d’Ouessant par un sous-marin début novembre (15 octobre dans la d-base U-Boot, date à vérifier) qui coule le terre-neuvas de 316 tx la Bretagne de l’armement Louis Girard, capitaine François Beausire, en y posant des charges explosives. L’équipage évacue dans les sept doris, mais 8 hommes décèderont sur les 28 rescapés.Le sous-marin attaquant n'est, pour l'heure, pas encore identifié.
D’après le récit de Monsieur François Cahue,
survivant cancalais de ce drame,
1919 : Déréquisitionné, Retiré du service,
rendu au commerce. 1920, Mars, Le quatre-mâts Dixmude, attend à Lorient le moment de pouvoir marcher. La plupart des navires de son genre sont dans le même cas, le Barleux, Douaumont, l'Ypres, Péronne, Arras, sans compter les autres types qui ont été achetés à l'Amérique, dans les conditions que l'on sait, pour recupérer notre tonnage si durement éprouvé pendant la guerre sous-marine. Ces navires sont d'insatiables budgétivores, dont le rendement été pour ainsi dire insignifiant. Le Dixmude a été affrété deux fois seulement depuis le 22 octobre date de son acquisition par le Transit Maritime. Or, la solde de l'équipage s'élève déjà à la somme coquette de à 30.000 francs par mois. Et, malheureusement, le cas du Dixmude est à peu de chose près celui des autres bâtiments de cette flotte légendaire. Le Dixmude avait besoin dès le début d'importantes réparations qu'on ne lui a pas faites, malgré l'avis de la commission de navigabilité et du commandant Ferlicot, de la marine de l'Etat, qui en remettant ce navire au Transit, avait établi un rapport détaillé sur le piètre état de ce bâtiment.
Sans avoir subi de réparations, la Dixmude prenait néanmoins la mer le 25 mai
1919 pour Cardiff. On lui connaît deux traversées (Cardiff-Oran), transport de
1.950 tonnés de charbon (Oran-Lorient) avec 1.550 demi-muids de vin. C'est tout.
Il serait trop long d'énumérer les nombreux incidents auxquels il a donné lieu.
Bref, depuis le 22 août 1919, le Dixmude est au mouillage sur rade de Lorient.
Il a bien essayé le mois dernier
Le quatre mâts Dixmude des Transports maritimes, se rendant de Boulogne à Port-Talbot, a éprouvé une avarie qui l'a obligé à relâcher à Cherbourg. Il sera réparé dans l'arsenal. (Ouest-Eclair, 1920-09-10).
Vendu, il reprit la mer mais, allant de Swansea à Venise, il dû relâcher à Alger, en détresse en novembre 1920, où il fut démoli en avril 1922. Il avait de l'eau dans ses cales et avait perdu ses voiles.
1922, VENTE DE NAVIRE. La navire auxiliaire Dixmude, de la flotte d'Etat, qui lut remorqué en détresse à Alger, où il séjourna depuis novembre a été vendu aux enchères et acquis par un armement local pour la somme de 30.000 francs. il est douteux que le Dixmude puisse reprendre la mer; Il paraît devoir servir de chaland a charbon pour le ravitaillement des navires en rade d'Alger. (Ouest-Eclair, 1922/09/28 (Numéro 7664).
Fiche Miramar : DIXMUDE
Année : 1918
Date lancement :
Date de livraison : janvier 1918
Keel:
Link : 1956
Yard N° :
Ship Design : auxiliary 4-masted schooner
Pays de construction : USA
Constructeur : Puget Sound Bridge
Situation chantier : Seattle Sources : Miramar ship index, Presse, Ouest-Eclair.
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