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Opérations de remorquages et sauvetages. 1934, Janvier : Le "Fort-Lamy" s'échoue en Loire. Saint-Nazaire, 5 janvier. Le puissant cargo "Fort-lamy", des Chargeurs Réunis, qui montait à Nantes, s'est échoué sur un banc de sable, à quelques centaines de mètres du lazaret de Mindin. Un remorqueur de la Compagnie Nazairienne de Remorquage et de Sauvetage partit immédiatement au secours du navire, mais alors qu'il parvenait à sa hauteur, le "Fort-lamy" se dégageait par ses propres moyens du lit d'alluvions sur lequel il reposait. (Ouest-Eclair, 1934-01-07). 1935, Vente du remorqueur "Iroise". Vendu, est acheté en février 1935 par la Société Algérienne de Sauvetage qui l'arme pendant un an à Brest, avant de l'envoyer à Alger en Juin 1936. Angelo Zagamé possédait la Société Algérienne de Sauvetage en mer avec 2 remorqueurs de haute mer : Le Bombardier et l’Iroise. Il était originaire de l’île de Filigoudi au large de la Sardaigne. Zagamé Angelo d’origine Grecque et son épouse Castaldi Lucie d’origine Corse étaient les grands parents de l'acteur Jean Pierre Castaldi. Mars : Assistance du paquebot Flandres, Saint-Nazaire, mars-avril.
Assistance lancement paquebot Ville d'Alger. Saint-Nazaire. Assistance départ paquebot Normandie. Saint-Nazaire, 11 mai 1935. Remorqueurs Hoëdic, Glazic, Pornic. Le mercredi 29 mai 1935, à 18 heures, le paquebot appareille. Dans la matinée du 30, Normandie se trouve à Bishop-Rock, point de départ de la traversée. Enfin, le lundi 3 juin 1935, Normandie arrive à New York. Le Normandie remporter le "ruban bleu" lors de son voyage inaugural en traversant l'Atlantique à la vitesse de 30 nœuds. de la traversée de l'Atlantique. Le Normandie poursuivit sa carrière, prenant et reprenant le Ruban Bleu au Queen Mary, puis la guerre arrive. Il est désarmé dans le port de New York le 6 septembre 1939. L'armée américaine le réquisitionne le 16 décembre 1941. Il est rebaptisé La Fayette le 1er janvier 1942. Le 9 février 1942 un feu se déclare lors de travaux de transformation (pour le transport de troupes). Il chavire le lendemain à 2h45 sous le poids des 6.000 tonnes d'eau déversées par les bateaux-pompes. Novembre : Convoyage de la dérocteuse Tor ar Rok à Cherbourg. Décembre : Le pétrolier "Rhéa" s'échoue à Donges. Saint-Nazaire, 1er décembre. ... deux remorqueurs de la Compagnie Nazairienne de Remorquage l'accompagnaient. Le vent rendit bientôt la manœuvre impossible et, malgré tous les efforts des équipages, le "Rhéa" s'échouait sur fonds vaseux. Il resta toute la nuit dans cette fâcheuse posture. (Ouest-Eclair, 1935-12-03). 1936, Collision navires. Quimper, 6 mai. En plein brouillard, une collision a eu lieu au large d'Ouessant, entre deux cargos, l'un italien, l' "Assunzione", et l'autre grec, le "Katlngo". Le choc fut extrêmement violent et le capitaine grec dut faire évacuer son bateau. L'équipage fut pris à bord de l' "Assunzione". Dans la nuit, le "Katingo" a sombré au sud-est des Pierres Noires, malgré les efforts du remorqueur "Iroise" pour le sauver. Le matelot grec Kyriacos Katracatis a disparu. L' "Assunzione" venait d'Italie et se rendait à Rotterdam; ses avaries sont sérieuses et il sera réparé à Brest. (Le Temps, 1936/05/07 (Numéro 27274).
Naufrage du "Tozeur". 1er décembre 1936. Le "Tozeur", petit cargo de la compagnie Daher construit en 1920, affecté au transport de matériel lourd et encombrant (locomotives, wagons, rails, etc.) pour l'Afrique du Nord et la Syrie. Revenant de Tunisie via Port-Saint-Louis-du-Rhône, il était entré dans la rade, sur lest, au petit matin. Ne pouvant aborder la passe en raison du mauvais temps, son commandant, le capitaine Puccio, avait décidé de faire comme les autres navires regroupés en rade de l'Estaque, et de s'y mettre à l'abri, au mouillage lui aussi. Les ancres ayant ripé, le cargo avait commencé à partir à la dérive. Il est allé toucher les récifs du Cap de Croix, se faisant à la coque une longue déchirure, et s'était immobilisé, s'enfonçant rapidement par l'arrière. ... le lendemain l' "Obstiné" revint près du cargo échoué. La tempête sévissait toujours, presque aussi violente que la veille. Et toute tentative de renflouement s'avéra impossible. Le navire, au cours de la nuit, soumis aux assauts des vagues, avait énormément souffert, et tout espoir de le tirer de sa triste position s'était évanoui. L'"Obstiné" rentra donc au Vieux-Port en fin de matinée, ce mercredi 2 décembre. Il ramenait l'équipage du "Tozeur", un équipage qui n’avait certainement pas envisagé, 36 heures auparavant, un retour à Marseille dans de telles conditions. Marseille, 2 décembre. Le remorqueur de sauvetage "l'Obstiné" avait quitté le vieux port ce matin pour porter secours au cargo "Tozeur" qui s'était échoué dans la bourrasque de nord-ouest d'hier sur les rochers de l'île Ratonneau. La mer était encore très houleuse et "l'Obstiné" ne put accoster le "Tozeur". D'ailleurs, les cales du cargo sont envahies par l'eau et le navire est considéré comme perdu. "l'Obstiné" a ramené à Marseille les 24 hommes de l'équipage du "Tozeur", dont le commandant Puccio. Ces marins, après s'être sauvés à l'aide d'un va et vient, avaient passé la nuit sur l'île. Ils ont été hébergés et réconfortés à la Maison du Marin. (Ouest-Eclair, 1936-12-03).
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