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 Opérations de remorquages et sauvetages.

1926,

Janvier :

Un vapeur anglais en détresse.

Ouessant , 3 janvier, (15h40). Le poste d'Ouessant signale que le navire grec "Nirefs" a lancé un appel S.O.S. Il se trouve par 49°15 de latitude Nord et 7°30 longitude Ouest. Le bateau est en danger et demande assistance.

Brest, 3 janvier. Hier à 15h 52, le signal S.O.S. dont nous parlons plus haut et un autre de New-Huella, sont parvenus à la préfecture maritime de Brest.

Aussitôt les remorqueurs de sauvetage de notre port "Iroise", de l'Union Maritime Française et "Wilhem Barentz" ont appareillé vers le point signalé, qui se trouvait être à 40 milles de Brest et au nord d'Ouessant.

Jusqu'à présent, les détails manquent au sujet du sauvetage de ce navire, et de graves difficultés sans doute qu'éprouvent nos remorqueurs à cause de la grosse tempête que nous continuons à subir. (O-E, 1926-01-05).

Au secours du chalutier "Etoile Polaire".

Cherbourg, 8 janvier . Le chalutier "Etoile Polaire "de Boulogne, ...., se trouve depuis quelques temps, et par suite d'une avrie d'hélice et d'une forte dérive, sur le banc de la Grande sole, à 200 milles environ de Brest. ... Le vapeur sauveteur "Iroise" a proposé aux armateurs de l' "Etoile Polaire", par l'entremise de la Préfecture Maritime, de se porter au secours du chalutier si ses armateurs consentent à payer les frais. En tout cas, l' "Etoile Polaire" sera certainement secourue. (Ouest-Eclair, 1926-01-09).

Recherche du cotre "Sept Frères".

Brest, 15 janvier. Nous avons signalé que le steamer "Kervégan" avait lancé hier un radio annonçant que le cotre "Sept-Frères", du port de Paimpol, était désemparé à 14 milles du nord de Créach, au large d'Ouessant et demandait l'assistance d'un remorqueur. le remorqueur de sauvetage "Iroise", capitaine Malbert, de l'Union Maritime française, avait appareillé de Brest vers 15 heures pour se porter au secours du voilier. il a croisé pendant quatre heures dans les parages où le cotre lui était signalé; mais sans résultat. il ne retrouva pas traces du voilier et rentra à Brest ce matin.

A l'inscription maritime de Paimpol et à la préfecture maritime de Brest, on déclare n'avoir pas d'autres nouvelles. (Ouest-Eclair, 1926-01-17).

Au large de Brest.

Brest, 17 janvier. Un vent violent a de nouveau soufflé sur nos côtes depuis la nuit dernière. de nombreux bateaux se trouvant au large ont dû rester à la cape, la houle leur interdisant l'entrée au port.

Vers 8 h 45, le vapeur grec "Elefitherion" lançait un S.O.S., se trouvant en détresse par 47° 10 Nord, 3° Ouest d'Ouessant. Aussitôt les vapeurs "Iroise" et "Wilheim Barentz" partirent à sa recherche.

L' "Iroise" ayant eu des avaries à sa pompe à air dut rebrousser chemin presque aussitôt. Le "Wilheim Barentz" est rentré ce soir vers 17 h 15. ayant croisé vers le point signalé, il reçut un radio du vapeur grec, lui disant qu'il avait réparé par ses propres moyens et qu'il allait continuer sa route.

D'autre part la goélette "Pâquerette" ayant chassé sur ses ancres s'est échouée devant Camaret.

La Préfecture Maritime avisée a aussitôt dirigé sur les lieux le remorqueur "Haleur", de la direction du port. (Ouest-Eclair, 1926-01-19).

Février :

Le quatre mats danois "Nordborg".

Après avoir été abordé dans l'atlantique par un vapeur allemand et avoir demandé assistance, est reparti sans le signaler au remorqueur d'assistance "Iroise" qui pour se porter à son secours avait du faire 220 milles.

Nous avions annoncé que M. Malbert, capitaine du remorqueur "Iroise" de l'Union maritime Française, avait reçu un radio du poste d'Ouessant l'avisant que le quatre mâts "Nordborg", de 450 tonneaux, demandait du secours par 47) de lat. N. et 10° de long. O. dans l'atlantique.

L' "Iroise" appareilla aussitôt et arriva vendredi matin vers 7 heures au point indiqué. Mais il eut beau croiser dans les parages, il ne put trouver trace du vapeur du voilier danois.

En effet, peu de temps après, il était avisé par radio du vapeur "Montana", que le "Nordborg" faisait route en Manche par ses propres moyens, gagnant un port anglais.

(Ouest-Eclair, 1926-02-15).

Une énorme cargaison de tabac des Indes brûle sur un vapeur hollandais.

Le 18 février 1926, l' "Iroise" vole au secours du vapeur hollandais "Boëton" venant de Batavia et se dirigeant sur Amsterdam, avec une cargaison de tabac et d'huile, incendie à bord et se trouvant au large d'Ouessant. Sans hésiter, le remorqueur se colle au flanc du "Boëton" pour sauver l'équipage et le plus possible du matériel. Pendant près de 20 heures, les puissantes pompes mises en action n'ont pu parvenir à éteindre le foyer d'incendie déclaré dans les cales

Pendant l'opération, le capitaine de l'Iroise apprend que le "Boëton" avait dans ses cales que l'incendie menaçait déjà, vingt tonnes de poudre qui pouvaient anéantir en un instant sauveteur et sinistré. On fit demander à l'arsenal de Brest une allège pour débarrasser le "Boëton" de ces explosifs. Mais les braves de l'Iroise avaient eu un instant d'émotion.

Le "Boëton" est un vapeur de 5.000 tonnes: il a 58 hommes d'équipage dont 24 indiens.

Brest, 19 février. Le cargo hollandais "Boëton", venant de Batavia et se dirigeant sur Amsterdam, avec une cargaison de tabac et d'huile, est arrivé sur notre rade ayant le feu à bord, remorqué par l' "Iroise" qui s'était porté à son secours au large d'Ouessant.

Depuis près de 20 heures, de puissantes pompes; mises en action, n'ont pu parvenir à éteindre l'incendie qui s'est déclaré dans les cales. Le "Boëton" est un vapeur de 5.000 tonnes; il a 58 hommes d'équipage dont 24 indiens. (Ouest-Eclair, 1926-02-20).

Mars :

Recherche chalutier "Fox".

Assistance lancement paquebot Ile de France. Saint-Nazaire, 14 mars 1926.

Du 21 au 22 mars.

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Les remorqueurs de la Compagnie Nazairienne de remorquage et de Sauvetage assistant le paquebot "Ile de France" après son lancement, dans la nouvelle entrée du Port de Saint-Nazaire le 14 mars 1926.

En matière de sauvetage, la compagnie Chambon a passé le 5 mars 1926, une convention avec l'Union Française Maritime, la société danoise Svitzer, la société suédoise Neptun, pour se partager les indemnités allouées pour les opérations de sauvetage effectuées en collaboration ou séparément sur les côtes françaises.

(Le remorqueur "Obstiné" avait été attribué en gérance à la compagnie Chambon).

Mai : Le 11 mai, au large de Brest, une entreprise de travaux sous-marins travaillant sur l'épave de l' Egypt opéra à bord de l' Iroise. (Le Figaro, 1932/06/24 (Numéro 176).

Août :

Les millions de l'Egypt.

Le paquebot britannique « Egypt » de la compagnie P&O avait quitté Tilbury, pour Marseille et Bombay le 19 mars 1922. Il avait à son bord 44 passagers et 294 membres d’équipage.

Dans ses cales, un cargaison d’or et d’argent d’une valeur de 1.054 M£. Dans la soirée du 20 mars 1922, vers 19 h, à une vingtaine de milles au large d’Ar Men, le paquebot faisait route dans un épais brouillard.

Le commandant Collyer, capitaine du navire, décida de stopper les machines. On put alors entendre le son de la sirène d’un autre navire à vapeur, allant en augmentant à mesure qu celui-ci s’approchait dans un brouillard toujours plus dense.

Soudain il apparu à bâbord, marchant à vive allure. En moins de quinze secondes, il vint heurter « l’Egypt » dans une terrible collision. Le bateau commença aussitôt à couler quand la panique s’emparait d’une partie de l’équipage. Le plus grand désordre régnait à bord et vingt minutes après la collision, « l’Egypt » sombra par 110 mètres de fond, laissant en surface de nombreux radeaux et morceau de ponts flottant en surface qui permirent à de nombreux hommes de survivre.

C’est « La Seine » navire à vapeur français de 1.383 tonnes ralliant La Palisse au Havre qui accueilli à son bord les rescapés et les transféra sur Brest. Bilan du naufrage : 15 passagers et 71 hommes d’équipage disparus dans la catastrophe.

Brest, 17 août. Nous apprenons en dernière heure que les opérations de sauvetage des millions de l' "Egypt" ont été interrompues. Elles seront reprises l'année prochaine.

Le remorqueur "Iroise" est conséquemment attendu incessamment à Brest.

La tentative hardie des sauveteurs s'est heurtée à la puissance des éléments. (Ouest-Eclair, 1926-08-19).

Octobre :

Assistance du navire anglais "Torpoint".

Du 31 octobre au 1er novembre.

La tempête recommence sur la Manche et sur l'Océan
Brest, 2 novembre. La tempête à repris extrêmement violente sur la Manche et l'Océan. Le remorqueur "Iroise"  à signalé qu'il prenait en remorqué le vapeur anglais "Torpoint" de Cardiff, abandonné en feu par son équipage.
L'Humanité,
1926/11/03 (Numéro 10189).

Novembre :

Départ du "Richelieu"

Le "Richelieu" est parti de Brest le 7 novembre, à 2 h du matin. Il a été remorqué jusqu'à 100 milles de Brest par le remorqueur "Iroise".

Décembre :

Assistance du vapeur "Guebwiller"

Du 10 au 12 décembre. Assistance du vapeur "Guebwiller" des Armateurs Français.

Sources, presse locale, Ouest-Eclair.

Révision 2011-03-01

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